Muhammad Raihan

Qu’est-ce qui t’a amené à la course automobile ?

Ma passion pour les voitures a commencé très tôt, à seulement 2 ans. Je suis devenu obsédé par le film Cars, et ça a été l’étincelle. À partir de là, tout ce qui concernait les voitures me fascinait : la vitesse, le rugissement des échappements, les designs uniques et les formes — chaque voiture avait sa propre identité, et je voulais tout savoir à leur sujet.
En grandissant, je me suis particulièrement tourné vers le drift. Regarder Ken Block traverser les rues de la ville avec précision et audace, ainsi que des films comme Tokyo Drift, a vraiment éveillé quelque chose de plus profond. Le drift se démarquait parce qu’il ne s’agissait pas seulement d’être rapide, mais de contrôle, de style et de prises de décision en une fraction de seconde. Rouler porte-à-porte contre un autre pilote dans une bataille imprévisible procure une montée d’adrénaline inégalée. C’est brut, stylé et la parfaite expression du talent de pilotage.

Quel est ton objectif pour les 2 prochaines années ?

Je veux me faire un nom dans le monde du sport automobile et gagner ma place parmi les talents émergents. En même temps, je me concentre sur mes examens de fin d’études (A-levels), avec l’objectif d’étudier l’ingénierie automobile ou du sport automobile à l’université. Il s’agit de construire à la fois ma carrière et les connaissances qui la soutiendront.

Quel est ton circuit préféré pour courir ?

Circuit préféré que j’ai conduit : Jebel Ali Kart Track. Il est étroit et imprévisible, ce qui le rend à la fois difficile et excitant — parfait pour affiner le contrôle et les réflexes.

Circuit que je prévois de conduire : Biķernieku Trase à Riga, en Lettonie. Les initiations à haute vitesse et le tracé en font l’un des circuits les plus emblématiques pour le drift, et il est en haut de ma liste de souhaits.

Voiture préférée que j’ai conduite : Jusqu’à présent, c’est la Nissan 370Z. C’est la voiture la plus puissante que j’ai conduite, et j’adore ses transitions rapides et sa réactivité, surtout sur les circuits étroits avec des virages en épingle serrés.

Voiture préférée sur simulateur : Une Nissan Silvia S15 turbo. La plateforme S-châssis a un équilibre incroyable et un grand potentiel de réglage. Je l’ai explorée en profondeur sur simulateur, et je travaille pour en drifter une dans la vraie vie.

Comment la simulation aide-t-elle ton entraînement ?

Le simracing a été une véritable révolution pour moi. Il m’a aidé à gagner en confiance dans les initiations à haute vitesse et m’a permis d’explorer différents styles d’initiation en toute sécurité. Le simulateur m’offre un temps de pilotage illimité sans les risques ni les coûts de la conduite réelle. Je l’utilise pour tester différents réglages, découvrir de nouveaux circuits et repousser mes limites. C’est l’un des meilleurs outils pour développer mes compétences et rester affûté.